La Crécerelle est une jeune femme qui a pactisé avec une entité maléfique. Elle est désormais liée à cette créature, qui l’oblige à lui apporter son quota de sang et de mort, et bien évidemment, elle va chercher à s’en débarrasser. Jusque-là, c’est plutôt alléchant, d’autant plus que le quatrième de couverture annonce d’emblée la couleur : en tentant de se libérer, la Crécerelle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. J’ai trouvé le personnage assez intéressant. Elle est précédée par une légende, celle d’être une femme aimant tuer et le goût du sang, mais elle s’avère assez différente de ce portrait. Elle ne fait pas dans la dentelle, c’est certain, mais tous ces meurtres commencent à lui peser, et d’une certaine manière, elle aimerait trouver l’absolution.
Malheureusement, et c’est là que cela commence à se gâter, je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour elle, pas le plus petit début de sentiment. L’univers lui-même m’a laissée de glace pendant plus de la moitié du livre, on passe d’un endroit à un autre, tous plus glauques les uns que les autres, et même si on sent bien que l’auteur a fait des efforts pour leur donner une âme, une organisation, une société, je ne me suis pas sentie concernée. J'ai lu pas mal de chroniques qui parlent de références à H.P. Lovecraft ou Clark Ashton Smith, mais en ce qui me concerne, je suis vraiment passée à côté. Peut-être aussi à cause de la plume de l'auteur qui manque de fluidité à mon goût. Au final, j’ai trouvé cette lecture lourde, laborieuse, je n’ai pas réussi à m'immerger dans le récit, trop occupée à essayer de comprendre ce qu'il avait en tête.
J’attendais certes de l’originalité, mais j’ai trouvé cette histoire inutilement compliquée et confuse, comme si l’auteur faisait dans la surenchère et j'ai dû me forcer à la terminer. Avec une intrigue somme toute assez classique, un style et un univers qui ne m’apparaissent clairement pas faits pour moi et deux héroïnes qui auraient pu être attachantes mais auxquelles il manque un petit supplément d’âme, ce roman ne m'apparaît au final que comme une grosse déception. Dommage...
Note : ★★☆☆☆
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La Crécerelle, de Patrick Moran
Editions Mnémos (2018) - 298 pages - Support papier - Fantasy
La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ? Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ? C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.
Site de l'auteur : https://la-crecerelle.blogspot.fr/
Editions Mnémos (2018) - 298 pages - Support papier - Fantasy
La Crécerelle a le goût du sang. Mais qui sait pourquoi elle tue ? Pour l’argent, pour le plaisir, ou bien pour servir les puissances de l’outre-monde ? Femme du Sud dans les terres du Nord, experte des arts magiques dans une contrée qui les méprise, la Crécerelle parcourt les cités-États du désert, semant violence et mort sur son passage. Une question demeure… combien de temps encore pourra-t-elle supporter cette vie d’atrocités ? C’est justement en cherchant à se libérer de l’entité maléfique qui contrôle sa vie, qu’elle va déclencher une série d’événements d’ampleur cataclysmique. Une spirale infernale dont, cette fois, elle ne pourra pas se sortir seule.
Site de l'auteur : https://la-crecerelle.blogspot.fr/







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