dimanche 4 septembre 2022

Un monde sans fin, de Ken Follett


Considéré à tort comme la suite des Piliers de la Terre, Un monde sans fin s’attache à des héros qui ne sont que de lointains descendants de Jack le bâtisseur. L’action prend place à Kingsbridge, durant la Guerre de Cent Ans, et les passionnés du Moyen-Âge seront à la fête, car l’érudition de Ken Follett et la qualité de ses recherches historiques transparaissent à chaque page. Pour les autres, les 1337 pages ou la cinquantaine d’heures d’écoute de ce roman paraîtront peut-être un peu longuettes, il faut bien l’avouer.

C’est l’histoire de quatre personnages principaux qui se rencontrent enfants et se croisent tout le reste de leur vie : Caris, fille de marchand éprise de liberté, qui se verrait bien médecin et finira religieuse, aux prises avec les injustices qui règnent au sein de l’Eglise ; Gwenda, voleuse de son état, dont l’unique objectif est de conquérir l’homme qu’elle aime, quitte à payer le prix fort ; Merthin, bâtisseur de génie qui rêve de construire le plus haut bâtiment d’Angleterre ; et son frère Ralph, homme violent et sans scrupule, qui n’a qu’un but, être anobli par le roi.

Beaucoup de personnages secondaires gravitent autour d’eux, au sein d’une communauté à laquelle on finit par s’attacher. Leur histoire à tous constitue une véritable fresque qui souffre pourtant d’un défaut majeur, pour moi en tout cas : elle est extrêmement répétitive. Déjà, quand on la compare à son illustre prédécesseur, Les Piliers de la Terre : ce sont exactement les mêmes thématiques que l’auteur aborde ici, à savoir les bâtisseurs et la religion. Et puis, au cœur même du récit, les événements finissent par être redondants.

C’est un monde où les “méchants” réussissent à obtenir toujours plus de pouvoir. Ils en usent et abusent jusqu’à saturation du lecteur. Je me souviens que je faisais déjà ce reproche aux Piliers de la Terre. Cette surenchère m’horripilait : les héros ont beau se démener pour s’en sortir, pour obtenir une situation un peu meilleure que celle dans laquelle ils sont nés, pour réaliser leurs rêves tout simplement, ce sont toujours les mêmes affreux qui l’emportent et les écrasent. Sur 1337 pages, cela devient vite fatigant et ça finit par agacer sérieusement.

Par chance, c’est triste à dire mais la peste noire vient ici rétablir un semblant d’équilibre. Attention, l’intrigue est intéressante, je ne prétends pas le contraire, et les personnages sont attachants, mais je pense qu’on aurait aisément pu se passer d’à peu près 500 pages, ou autant d’heures d’écoute. Je lirai sans doute le troisième volet, Une colonne de feu, lui aussi déjà dans ma PAL en audio et en poche, mais ce ne sera pas pour tout de suite. Dans l'immédiat, j’ai besoin de récits plus légers !

Note : ☆☆

Plus d'informations

Saga Kingsbridge, tome 2 : Un monde sans fin, de Ken Follett
Editions Audible (2017) - 1337 pages en poche - Support audio - Historique

1327. Quatre enfants sont les témoins d'une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d'Angleterre. Ce jour scellera à jamais leurs destinées... Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d'être médecin, devra défier l'autorité de l'Église, et renoncer à celui qu'elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie mais, ne pouvant épouser celle qu'il a toujours désirée, rejoindra l'Italie pour accomplir son destin d'architecte ; Ralph son jeune frère dévoré par l'ambition deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance. Prospérités éphémères, famines, guerres cruelles, ravages féroces de la peste noire...

Le site de l'auteur : https://ken-follett.com/fr/

mardi 30 août 2022

La chambre des morts, de Franck Thilliez


Après Train d’enfer pour ange rouge, où j’ai fait la connaissance de Franck Sharko, je découvre à présent sa future comparse Lucie Hennebelle dans La chambre des morts. J’essaie de lire leurs aventures dans l’ordre, histoire de bénéficier de l’évolution des personnages au fil du temps et de leurs enquêtes. C’est un roman plutôt court, que j’ai lu en quelques jours à peine, et où l’on découvre non sans plaisir une héroïne un peu atypique.

Tout commence avec deux chômeurs désœuvrés qui renversent un homme dans un champ d’éoliennes au cœur de la nuit. La victime meurt sur le coup, abandonnant sur la chaussée un sac contenant deux millions d’euros. Vous pensez bien que les deux comparses ne vont pas laisser passer cette chance de se renflouer ! Après avoir fait disparaître le cadavre, ils font le ménage et embarquent le fric. Sauf que… La victime était le père d’une petite fille kidnappée et l’argent, la rançon demandée par son ravisseur. La rançon envolée, la gamine est assassinée.

Autant vous dire que, pour les deux compères, ce n’est que le début des ennuis. Pour le lecteur, c’est l’occasion de faire connaissance avec Lucie Hennebelle. Simple brigadier, la jeune femme est maman de deux jumelles de quelques mois qui confondent le jour et la nuit, et lui mènent un train d’enfer. Epuisée, elle éprouve aussi une fascination pour le moins dérangeante pour les tueurs en série, et tous les sujets macabres d’une manière générale. On sent d’emblée une part d’obscurité en elle et j’avoue que je ne m’y suis pas particulièrement attachée. Elle m’a un peu fait penser à la Mila Vasquez de Donato Carrisi.

Du côté de l’intrigue, on n’est pas dans l’exceptionnel et j’ai bien peur d’en avoir tout oublié dans un mois. J’ai lu pas mal de thrillers à l’intrigue bien plus complexe, plus immersifs, avec des tueurs bien plus développés mais il n’empêche que j’ai passé un bon moment. L’univers de la taxidermie apporte sa petite touche de glauque mais j’aurais aimé pénétrer plus avant dans la psychée du tueur. C’est d’autant plus dommage qu’on a à faire à une enquêtrice passionnée de profilage.

En résumé, j’évoquerai une lecture d’été. C’est un roman qui se lit rapidement, sans faire spécialement appel à nos neurones de lecteur en vacances ! Les évènements s’enchaînent, sans longueur ni temps mort, sans trop de surprise non plus. Et le final est un peu rapide à mon goût. Pas le meilleur de Franck Thilliez, je pense… Passons vite au suivant !

Note : ☆☆

Plus d'informations

Sharko & Hennebelle, tome 2 : La chambre des morts, de Franck Thilliez
Editions Pocket (2012) - 343 pages - Support papier - Thrillers & Polars

Imaginez… Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints. Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi. L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.

Le compte Twitter de l'auteur : https://twitter.com/fthilliez

samedi 27 août 2022

Balles perdues, d'Arnaud Cazelles


On se retrouve aujourd’hui avec mon premier coup de cœur de 2022 ! Oui, on est fin août, il était temps, je suis bien d’accord. Il aura fallu un petit pavé de fantasy à la sauce western spaghetti pour m’emporter sur les traces d’un pistolero qui ne suivait pas d’homme en noir fuyant à travers le désert. Non, on n’est pas chez King mais l’ambiance est là et les références sous forme de clins d’œil aussi. J’étais prédestinée à aimer ce bouquin, c'est sûr !

Le baron de Parcendres a décidé d’unir les baronnies sous sa bannière. De gré ou de force. La Guerre des Jabots fait rage jusque dans les coins les plus reculés. À La Creusée, la petite Charlise est arrachée à ses parents et envoyée en première ligne par le Colonel Dusneau pour servir de chair à canon… ou à mine, en l’occurrence. Au cours de sa fuite, elle tombe sur deux pistoleros qui la prennent sous leur aile. Leur unique objectif est d’échapper à la guerre mais quand le sort s’acharne…

En parallèle, on suit Mireïa, l’épouse du Colonel Dusneau, et leurs jumeaux Arsàn et Zacaria. Loin d’être une femme au foyer comme tant d’autres au sein de la bourgeoisie, elle est dotée d’une ambition tout aussi dévorante que celle de son mari, au point de ne pas hésiter une seconde à mêler ses enfants à un meurtre, quitte à se retrouver aux prises avec les pouvoirs chamaniques des Tallaïms, une peuplade que l’on pourra assimiler aux indiens d’Amérique, tout aussi persécutée qu’ils ont pu l’être.

Balles perdues est le premier tome d’une saga au long cours. L’auteur alterne les points de vue de ses différents protagonistes. Ils sont assez nombreux mais ils sont tellement bien incarnés qu’on a vite fait de les identifier et surtout de s’y attacher. Ils sont au cœur de l’histoire. Très humains, ils ont tous leurs particularités, leurs défauts, leurs objectifs et tous évoluent en fonction des événements. Il y en a pour tous les goûts, même les plus originaux avec un Baron Fortune que j’aurais aimé découvrir davantage.

L’univers est vraiment très chouette et réunit tous les codes du western : des flingues et des duels, des parties de cartes, une attaque de diligence, un peuple opprimé et réduit en esclavage… Le tout mâtiné de chamanisme, dans des bayous où se développent d’étranges créatures. Les thèmes sont nombreux, de la perte de l’innocence au deuil, la trahison, la vengeance ou la maladie, en passant par l’esclavage ou encore l’avortement. Sur près de 600 pages, l’auteur aborde tout ça dans un joyeux pêle-mêle mais c’est vraiment très bien fait.

Vous l’aurez sans doute compris, je suis tombée sous le charme, j’ai adoré ! C’est un roman un peu cher mais je ne regrette pas une seconde mon investissement. J’ai passé un excellent moment en compagnie de cette galerie de personnages. En plus, Arnaud Cazelles a une jolie plume, ce qui ne gâte rien. Seul bémol, les trop nombreuses coquilles qui parsèment encore le texte, c’est un peu dommage. Quoi qu’il en soit, j’ai vraiment hâte de découvrir la suite et je recommande ce premier tome à grands cris !

Note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ 

Plus d'informations

Un Certain Goût de Plomb, tome 1 : Balles perdues, d'Arnaud Cazelles
Editions Oneiroi (2022) - 588 pages - Support papier - Fantasy

Les revolvers pétaradent, les os éclatent, les chairs se déchirent. La Guerre des Jabots empoisse la terre d'un sang noir. La poudre et le plomb sont les armes choisies par le baron de Parcendres pour réunir Les Baronnies sous son joug. Son ambition, obscène et sans gloire, gangrène le continent jusqu'aux petits villages comme La Creusée où vit Charlise. Arrachée à ses parents par la stratégie sans scrupule du colonel Dusneau, la gamine se lie, malgré elle, à deux hors-la-loi en cavale. Aveuglés par leur orgueil, les humains ne voient pas la menace chamanique qui grandit dans l'ombre.

Le compte Twitter de l'auteur : https://twitter.com/ArnaudCazelles

dimanche 7 août 2022

La crue, de Michael McDowell


On se retrouve aujourd’hui avec La crue, le premier tome d’une saga qui a beaucoup fait parler d’elle, à savoir Blackwater, de Michael McDowell. Une saga conçue pour être publiée en six feuilletons, un par mois, au milieu des années 80, et que les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont proposée en poche en France au printemps dernier, au rythme d’un épisode tous les quinze jours. Une saga dont l’auteur américain était le co-créateur de Beetlejuice et de L’Étrange Noël de Monsieur Jack.

Nous sommes en 1919. L’eau a envahi les rues de Perdido, une petite bourgade du nord de l’Alabama. Les maisons sont inondées et les scieries, qui constituent la principale source de revenus des habitants de la ville, aussi. Oscar Caskey, héritier d’une des plus grandes familles du coin, décide d’aller voir l’étendue des dégâts en barque avec son employé. Ils découvrent alors, dans un hôtel en principe évacué, une mystérieuse jeune femme du nom d’Elinor, qui prétend avoir été oubliée et être là depuis quatre jours. Ramenée en lieu sûr, elle va peu à peu s’immiscer dans la famille.

Blackwater est une saga familiale mais pas seulement. L’aspect fantastique du récit est annoncé partout, mais attention, quand on en lit comme moi depuis le berceau ou presque, il est quand même très léger, en tout cas dans ce premier tome. On découvre la famille Caskey, dont Mary-Love est la matriarche. Elle vit avec son fils Oscar et sa fille Sister. La maison voisine est occupée par l’oncle James et sa propre enfant, la petite Grace. L’arrivée d’Elinor, sous le charme de laquelle toute la ville va bientôt tomber, va chambouler leur quotidien.

Une petite communauté repliée sur elle-même dans un coin paumé, un élément perturbateur et petit à petit, le fantastique qui s’incruste dans la vie de ses membres. Cela ne vous rappelle rien ? Oui, il y a un peu de Stephen King là-dedans, juste un petit peu. Parce qu’en dehors d’une scène dans une maison qui pourrait être hantée, cela manque sacrément de tension tout ça quand même. C’est… gentillet, disons. Il est davantage question de jalousie et de rivalité que de surnaturel ou d’horreur.

Il m’a en outre manqué un vrai personnage principal dont on suivrait le point de vue. L’histoire nous est racontée de manière assez plate, sans réelle émotion, et de ce fait, on ne s’attache pas vraiment. On est curieux de l’identité d’Elinor, évidemment, mais je ne me suis pas sentie concernée plus que ça par ce qu’il se passait dans ce premier tome. L’atmosphère est assez réussie, mais il ne fait que 250 pages et j’ai envie de dire heureusement, car j'aurais sans doute fini par m'ennuyer ferme ! Je donnerai sa chance au second tome mais je suis, pour le moment, plutôt dubitative face à tout le battage médiatique effectué autour de cette saga.

Note : ☆☆

Plus d'informations

Blackwater, tome 1 : La crue, de Michael McDowell
Mr Toussaint Louverture (2022) - 259 pages - Support numérique - Fantastique & Horreur

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater. Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

vendredi 5 août 2022

La cour des ouragans, de Victor Dixen


C’est au mois de mai dernier que Victor Dixen est revenu avec le dernier tome du premier cycle de sa saga Vampyria, La cour des ouragans. A priori, la fin d’une histoire avant le début d’une autre, consacrée cette fois à Rafael. Mais nous verrons cela plus tard, ce qui nous intéresse ici, ce sont les aventures de Jeanne aux Amériques ! Attention, spoilers, vous lisez la suite à vos risques et périls.

Car c’est sur les mers que l’Immuable l’a envoyée accomplir sa nouvelle mission : épouser un mystérieux flibustier et obtenir de lui un joyau dont il a absolument besoin pour permettre aux vampires de ne plus craindre la lumière du jour. Jeanne réalise rapidement qu’elle doit contrecarrer les plans de Louis pour le compte de la Fronde et tenter d’enrôler Pâle Phoebus dans sa lutte contre les vampires, mais ce ne sera pas si simple. Elle risque d’y perdre son identité, pour ne pas dire sa vie.

Sur le papier, ce troisième tome s’annonçait passionnant. Dans la vraie vie, un événement est venu me gâcher tout le plaisir dès la fin du premier tiers, et je n’ai jamais vraiment réussi à le surmonter. En effet, lorsqu’elle rencontre son pirate, Jeanne découvre qu’elle n’est pas la seule postulante au rôle d’épouse et qu’elle va devoir se battre contre les autres pour obtenir sa main. Après Phobos et Serena McGee, bienvenue dans la nouvelle émission de télé-réalité de Victor Dixen ! Sincèrement, en 2022, mettre en scène cinq jeunes femmes qui s’étripent pour obtenir les faveurs d’un homme, fallait oser.

À compter de ce moment-là, il m’a fallu attendre le dernier quart du roman pour retrouver un semblant d’intérêt pour l’histoire. Victor Dixen revient à plus de références historiques, avec notamment le thème de l’esclavage et l’arrivée d’un personnage contemporain de Louis XIV. Il développe l’aspect alchimique de son univers aussi. Jeanne fait de terribles découvertes sur elle-même et sur ses parents, et va devoir à nouveau faire des choix. Même si j’avoue que le final est un poil frustrant, quand on sait que le cycle à venir ne sera pas consacré à cette héroïne.

Au final, j’en sors avec un sentiment très mitigé. Le style de l’auteur reste fluide et très visuel, avec des personnages attachants et intéressants mais, si j’ai aimé certains aspects du récit, d’autres m’ont fait bondir et j’ai eu bien du mal à passer outre. Je suis déçue et pas sûre de lire la suite, je crains qu’elle ne soit trop centrée sur les déboires sentimentaux de Rafael !

Note : ☆☆

Plus d'informations

Vampyria, tome 3 : La cour des ouragans, de Victor Dixen
Editions Robert Laffont (2022) - 584 pages - Support numérique - Ados & YA

Un océan à feu et à sang. Le commerce avec les Amériques, qui depuis des siècles assure la richesse de la vieille Europe vampyrique, est menacé par des hordes de pirates. Le plus sinistre d’entre eux, le capitaine Pâle Phœbus, sème un vent de terreur sur toute la côte Atlantique. Louis XIV l’Immuable ordonne à sa protégée Diane d’épouser ce flibustier sanguinaire afin d’en faire un corsaire à la solde de la France.
Un cœur à la dérive. Diane se nomme en réalité Jeanne : c’est une roturière qui sert secrètement la Fronde. L’organisation rebelle lui demande elle aussi de séduire Pâle Phœbus, mais pour l’enrôler dans la lutte contre le joug des vampyres. Quelle que soit l’issue, le destin de la jeune fille ne lui appartient plus. Est-elle Diane ? Est-elle Jeanne ? A moins que les ouragans n’emportent tous ses masques, pour révéler un terrifiant visage qu’elle n’a jamais osé regarder en face…

Le site de l'auteur : http://victordixen.com/